« Le champagne, c’est un million de bulles qui remontent à 0,5km/heure »

Gérard Liger-Belair, spécialiste mondial des… bulles ! Grace à lui, nous savons tout ou presque sur le phénomène physique. Il était l’invité de l’émission Les savanturiers.

C’est avec un physicien, amoureux des océans, Gérard Liger- Belair , seul chercheur au monde à se consacrer au champagne que l’on découvre les secrets du breuvage champenois. Grâce à ses appareils sophistiqués, ses caméras ultra rapides, il étudie les bulles de champagne : de leur naissance jusqu’à leur dernier souffle, quand elles éclatent à la surface du verre, il en a presque tout compris. Grâce à ce chercheur, on découvre un univers peuplé d’arômes et de mousses, qui doivent tout au dioxyde de carbone. Car sans bulles, le champagne serait un petit vin blanc acide sans grand intérêt.

C'est parce qu'il aimait la photo que Gérard Liger- Belair s’est passionné pour les bulles. Etudiant, il capturait celles de la bière et des sodas… avant de séduire une grande maison de champagne, qui utilise ses trannavaux pour améliorer sa production.

Aujourd’hui Professeur de physique des fluides, Gérard Liger- Belair dirige l’équipe Effervescence, champagne et applications, à l’université de Reims.

Plutôt jean baskets que costume cravate, il a su percer pas mal de secrets de la star des vins, et ce qu’il raconte est passionnant car ce chercheur est totalement porté par son sujet. Une passion qui doit beaucoup à la dimension esthétique du champagne, car ce joyeux physicien a besoin de voir pour aimer.

Gérard Liger-Belair au micro de Fabienne Chauvière

Il se passe la même chose à la surface de l’océan que dans une flûte de champagne

Un million de bulles qui remontent à 0,5km/heure

Sans bulle, le champagne serait un petit vin blanc sans intérêt

Et aussi

►►►réécouter l'intervention du chercheur dans Les petits bateaux sur l'aspirine