Lieu historique national du Canada des Jardins-de-Métis

Grand-Métis, Québec
Vue générale d'allée royale, montrant la grande diversité des spéciments horticoles présents sur le site, 1994. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, N. Clerk, 1994.
Vue générale
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, N. Clerk, 1994.
Vue de l'entrée principale de la Villa Reford, montrant sa construction en bois dans le style Regency, 1994. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, N. Clerk, 1994.Vue de la façade de la Villa Reford, montrant la plaque commémorative. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.Vue générale d'allée royale, montrant la grande diversité des spéciments horticoles présents sur le site, 1994. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, N. Clerk, 1994.
Adresse : 200 Route 132, Grand-Métis, Québec

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1995-07-06
Dates :
  • 1926 à 1958 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • George Stephen et Elsie Reford  (Personne)
Autre nom(s):
  • Jardins de Métis  (Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche : 1995-015

Plaques


Plaque existante: monument au derrière des Jardins de Métis 200 Route 132, Grand-Métis, Québec

Créés par Elsie Reford de 1926 à 1958, ces jardins témoignent de façon remarquable de l'art paysager à l'anglaise. Disposés dans un cadre naturel, un ensemble de jardins exhibent fleurs vivaces, arbres et arbustes. Le jardin des pommetiers, les rocailles et l'Allée royale évoquent l'oeuvre de cette dame passionnée d'horticulture. Agrémenté d'un ruisseau et de sentiers sinueux, ce site jouit d'un microclimat favorable à la croissance d'espèces uniques au Canada. Les pavots bleus et les lis, privilégiés par Mme Reford, y fleurissent toujours et contribuent, avec d'autres plantes exotiques et indigènes, à l'harmonie de ces lieux.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada des Jardins-de-Métis comprend un jardin d’inspiration anglaise, dont la création par Elsie Reford remonte à la période comprise entre 1926 et 1958. La propriété d'environ 18 hectares (45 acres) est située au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Métis, entre les villes de Mont-Joli et de Matane, près de Sainte-Flavie, au Québec. Le lieu comprend une villa et six jardins distincts mettant en valeur plus de 500 espèces florales. La reconnaissance officielle vise les jardins ainsi que les éléments construits situés dans les limites de la propriété au moment de sa désignation.

Valeur patrimoniale

Les Jardins de Métis ont été désignés lieu historique national du Canada en 1995 parce que: les jardins, dessinés par Elsie Reford et aménagés par elle sur une période de plus d'une trentaine d'années, sont un excellent exemple canadien des jardins d'inspiration anglaise, qui se caractérisent par la présence de jardins spécialisés, de sentiers sinueux, d'une allée royale et d'une multitude de plates-bandes disposées de manière informelle; les Jardins de Métis jouissent d'un microclimat exceptionnel, propice à la croissance de plantes, de fleurs, de buissons et d'arbres dont certaines variétés sont introuvables ailleurs au pays.

Les Jardins de Métis constituent un excellent exemple canadien des jardins d’inspiration anglaise du XXe siècle. De 1926 à 1958, Elsie Reford dessina et aménagea les nombreux jardins sur les terres de la résidence d'été que lui offra son oncle George Stephen, fondateur du Chemin de fer Canadien Pacifique et éminent homme d'affaires du Canada au XIXe siècle. À l’origine le terrain d'un chalet de pêche, Mme Reford conçut des jardins dans un paysage rustique en tenant compte du microclimat favorable du lieu et de ses magnifiques points de vue. Le lieu comprend maintenant des jardins spécialisés, des sentiers sinueux, une allée royale et une multitude de plates-bandes disposées de manière informelle.

Source: Commission des lieux et monuments historiques du Canada, procès-verbaux, juillet 1995.

Éléments caractéristiques

Les principaux éléments qui donnent au lieu sa valeur patrimoniale sont les suivants : son emplacement entre les villes de Mont-Joli et de Matane, près de Sainte-Flavie, au Québec; la disposition intelligente des jardins au confluent du Saint-Laurent et de la rivière Métis afin de profiter pleinement du microclimat du lieu; le ruisseau aux rives stabilisées par des murets de pierres, principal axe d'aménagement des jardins; la ceinture de conifères le long du Saint-Laurent pour abriter les jardins des vents d'hiver; le sentier sinueux reliant les jardins entre eux; la composition ainsi que la conception des jardins dans leurs emplacements originaux, les éléments construits et les plantations, les variétés végétales et les éléments et structures caractéristiques dans leurs matériaux d’origine et leurs proportions incluant : le jardin d'accueil, aussi connu sous le nom de jardin d’entrée, avec ses massifs de fleurs; le modeste jardin des alpines et ses différents niveaux, son sentier sinueux dans les bois, la clairière avec sa meule, les rocailles de pierres et de gravier, la collection de plantes alpines, la collection de gentianes et de lis et le saule de Boyd; l'allée des azalées et sa collection de rhododendrons exotiques ainsi que l'érable du Japon planté par Mme Reford; la collection de pavots bleus de l'Himalaya, fleur vedette du lieu, et la vaste roseraie; la spectaculaire allée royale, une bordure de vivaces agencées à l'anglaise et fleurissant du printemps à l'automne avec les degrés, les massifs, les espèces florifères introduites par Mme Reford, dont les corbeilles d'or, arabettes, lilas, pivoines, pieds-d'alouette, lis et phlox; les dalles en ciment imitant des dalles de pierres et le sentier qui aboutit à un point de vue sur le Saint-Laurent; le jardin de pommetiers et les plantations en sous-étage ainsi que la collection d'hybrides Rosybloom; l'allée de primevères créée par Mme Reford pour mettre en valeur sa collection de plantes exotiques dont une collection de primevères, un faux-cyprès de Sawara et un chalef argenté. la Villa Reford, aussi connu sous le nom de Villa Estevan, avec sa volumétrie d’un étage et demi et sa construction en bois dans le style Regency; les points de vue sur le site et vers le confluent du Saint-Laurent et de la rivière Métis;