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Quand Arcimboldo raconte l’empereur du Saint Empire Rodolphe II

Portrait anonyme de l’empereur Rodolphe II et son portrait en «Vertumne» par Giuseppe Arcimboldo (Skoklosters slott, Stockholm)
Portrait anonyme de l’empereur Rodolphe II et son portrait en «Vertumne» par Giuseppe Arcimboldo (Skoklosters slott, Stockholm) © Fine Art Images/Heritage Images/Getty Images - Art Media/Print Collector/Getty Images
Dominique Bonnet , Mis à jour le

LECTURES ROYALES – Partant du célèbre portrait en fruits et légumes de Rodolphe II par Arcimboldo, Alain Le Ninèze conduit le lecteur de son nouveau roman à la découverte de cet empereur du Saint Empire romain germanique, féru d’alchimie, et de son célèbre peintre, entre Prague et Milan.

«Certains tableaux ont cette étonnante capacité de nous réenchanter, corps et âme, de mobiliser notre mémoire, notre imaginaire, nos émotions. Mais comment sont-ils nés?» C’est à cette question que répond, volume après volume, la collection «Le roman d’un chef-d’œuvre» des éditions Ateliers Henry Dougier. Laquelle compte, depuis ce mois de janvier 2023, un opus consacré à l’incroyable «Vertumne» du peintre italien Arcimboldo. Or ce portrait d’un homme figuré par une juxtaposition de fruits et légumes n’est autre que celui de l’empereur du Saint Empire romain germanique Rodolphe II.

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Arcimboldo fut durant 27 ans peintre à la Cour des empereurs du Saint-Empire

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Signé du romancier, féru d’histoire de l’art, Alain Le Ninèze, ce petit livre de quelque 128 pages (en vente au tarif de 12,90 euros), très agréable à lire, met en scène Giuseppe Arcimboldo, de retour à Milan en 1589, après 27 ans au service des Habsbourg. Dans son atelier, le peintre âgé d’une soixantaine d’années travaille justement à ce «Vertumne», commentant et expliquant son travail au poète et historien Gregorio Comanini et au peintre et théoricien du Maniérisme Giovanni Lommazzo, venus le voir. L’auteur imagine, à la fin du premier chapitre, qu’il leur confie une liasse de feuillets sur lesquels il a couché, à ses moments perdus, les événements qu’il a vécus alors qu’il était portraitiste à la Cour de Prague.

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Le roman, intitulé «L’empereur des alchimistes selon Arcimboldo», alterne alors les visites de ses deux amis au peintre, qui avance sur ce portrait, et la lecture qu’ils font de ses souvenirs praguois. Une manière originale de raconter quelle fut la vie de l’artiste lorsqu’il était peintre de Cour pour l’empereur Rodolphe II, après l’avoir été pour ses prédécesseurs, son grand-père Ferdinand Ier et son père Maximilien II. Mais également d’évoquer cet empereur Rodolphe II -qui était aussi le petit-fils de Charles Quint-, son caractère fantasque, son étonnant cabinet de curiosités et sa passion de l’alchimie.   

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"L’empereur des alchimistes selon Arcimboldo" par Alain Le Ninèze © Editions Ateliers Henry Dougier - DR

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