Basketball à trois contre trois: du Rouge et Or à New York

Après quelques participations infructueuses au tournoi de sélection de type «open», Charles Fortier et Samuel Audet-Sow avaient décidé cette année de joindre leurs forces à celles des deux autres anciens du Rouge et Or, François Mpabe et Éric Monkam, qui avaient remporté la compétition montréalaise en 2011, avant de s'incliner en finale canadienne, à Halifax. La décision se sera avérée judicieuse!

«Ça faisait quatre fois qu'on y allait et on ne gagnait jamais. Comme ils avaient remporté le tournoi l'année dernière, on s'est dit que ce serait peut-être notre meilleure chance! Sam et moi, on commence à être vieux. On voulait essayer de gagner le tournoi avant de ne plus être capable de jouer au basket!», a lancé Fortier à la blague.

Des Russes de sept pieds

Avec sa victoire au NBA3X, le Dynamo recevait, en vertu de la nouvelle formule mise en place cette année, son laissez-passer pour le Masters de New York, l'un des cinq tournois à la ronde, avec ceux du Brésil, de la Russie, de la Turquie et de l'Espagne, donnant accès à la Finale du Circuit mondial FIBA 3X3, qui sera disputée à Miami, les 22 et 23 septembre.

La compétition parrainée par la NBA se tiendra dans le vaste stationnement du Citi Field, le stade des Mets de New York, les 18 et 19 août. Le Dynamo s'attend à y rencontrer une vive opposition!

«Ça va être excessivement fort, mais on ne pense pas se faire déclasser. Gagne ou perd, ce ne sera pas des games qui vont finir par 15. Quand on est au niveau où l'on est rendus, et qu'on se retrouve parmi les meilleures équipes, on est capables de jouer l'un contre l'autre», a estimé Fortier, soulignant tout de même au passage que les champions mondiaux en titre sont quatre Russes de sept pieds!

Jeu plus rapide

Disputé sur un demi-terrain, le basketball à trois contre trois, comparativement au cinq contre cinq, propose un jeu plus rapide, ouvert, athlétique, en mouvement continuel. Ses règles diffèrent également, en ce qui a trait à la relance après un panier, alors que la balle doit immédiatement être remise en défensive.

«C'est beaucoup plus ouvert. Les systèmes offensifs ne sont pas vraiment présents. C'est demi-terrain. Ça laisse donc beaucoup plus de place à l'individualité. [...] Et vu que ce n'est pas le basket le plus structuré et tactique, il n'est pas rare que des joueurs qui ne sont pas capables de jouer du haut calibre vont exceller dans les trois contre trois», suggère Fortier.

Chose certaine, le Dynamo, lui, y trouve son compte! Ce dernier poursuivra sa préparation en fin de semaine, avec une participation à un tournoi 3X3, en Beauce. Il mettra ensuite le cap sur New York le 17 août, en compagnie de son accompagnateur, mécène et fan numéro un, l'homme d'affaires montréalais Guy Beauchamp.