Temps de lecture : 4 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Lecture audio réservée aux abonnés
Longtemps le galeriste parisien Claude Bernard, tout juste décédé, fut l'un des rares acteurs du monde de l'art à défendre le travail de Sam Szafran (1934-2019). Le peintre avait beau jouir du soutien critique de Jean Clair et commercial de Jacques Kerchache, le marchand-collectionneur à l'origine du musée Branly, il restait coincé dans un angle mort de la production contemporaine. Son retour à la figuration, après des années passées à imiter de Staël et Mathieu, les cadors de l'abstraction, l'avait immanquablement mis en marge dans les années 1960.
Son usage du pastel puis de l'aquarelle sonnait comme un « arrière toute » dans une époque découvrant l'arte povera, la vidéo et les installations. Szafran avait beau rester l'ami de Riopelle et des deux Giacometti, il semblait appar...
Sam Szafran, ADAGP, Paris, 2022 – Manolo Mylonas/Divergence – credit dans le pdf