Miss France, du chic et des clashs : la tempête Valérie Bègue

SÉRIE (1/3). En décembre 2007, Valérie Bègue est élue Miss France, mais quelques jours après sortent des photographies osées, contraires au règlement. Geneviève de Fontenay, présidente du comité d’organisation du concours, ne lui adressera plus jamais la parole.

Les photos dénudées de Valérie Bègue dans le magazine Entrevue, à l'origine des foudres de Geneviève de Fontenay, ont changé la vie de la Miss France 2008 à jamais. Photomontage Le Parisien
Les photos dénudées de Valérie Bègue dans le magazine Entrevue, à l'origine des foudres de Geneviève de Fontenay, ont changé la vie de la Miss France 2008 à jamais. Photomontage Le Parisien 

    Notre série « Miss France, du chic et des clashs »

    Ce samedi soir 8 décembre 2007, il fait froid à Dunkerque (Nord). Et très chaud à l’intérieur du Kursaal, la salle de spectacles de cette ville ouvrière au bord de la mer du Nord, qui accueille l’élection de Miss France, diffusée sur TF1. À minuit, Johnny Hallyday vient de chanter « Always », l’un de ses nouveaux titres. Cendrillon ne quitte pas le bal, mais est couronnée par l’écharpe de l’élue. Valérie Bègue, concurrente de l’île de la Réunion, a survolé la soirée, plébiscitée par le public et le jury.

    À cette époque, avant la toute-puissance des réseaux sociaux, Le Parisien-Aujourd’hui en France est le seul journal à avoir le droit de poser trois questions à Miss France juste après le générique de fin, publiées dans le journal du lendemain. Minuit et des poussières pailletées : nous n’oublierons jamais cet escalier sans âme derrière la salle, dans lequel un vigile géant et costumé comme un milord porte comme de la porcelaine une princesse nommée Valérie Bègue de marche en marche, la protégeant tel un oiseau fragile pour ne pas froisser sa robe avant la conférence de presse prévue dans une salle annexe.