La plus belle journée d’Éliane Auger-Plourde

Éliane Auger-Plourde en compagnie de la journaliste et chef d’antenne Céline Galipeau

L’été, c’est fait pour jouer. Mais dans le cas d’Éliane Auger-Plourde, la belle saison a été l’occasion de rencontrer son idole.


«C’était la plus belle journée de ma vie», admet-elle.

Après la publication d’un texte dans les pages du Droit au printemps, la lauréate du prix jeune journaliste aux finales régionales de Secondaire en spectacle (SES) à Gatineau a pu vivre une expérience «de rêve» en se joignant à la journaliste et chef d’antenne Céline Galipeau le temps d’une journée de stage.

«Ma mère a envoyé l’article à Radio-Canada pour remercier Céline Galipeau d’inspirer les jeunes de cette manière-là, raconte Éliane Auger-Plourde. Elle ne s’attendait à rien et elle a reçu un appel de Céline Galipeau pour savoir si je voulais aller à Radio-Canada. Le soir même j’ai écouté le message vocal et je capotais.»

Éliane Auger-Plourde rêvait de la carrière de la journaliste, de marcher dans ses pas en se rendant à l’étranger comme elle, de donner une voix à ceux qui n’ont pas toujours de tribune pour s’exprimer.

Mais à la fin du mois de juin, la jeune fille de 14 ans a découvert un monde «passionnant» et inattendu. L’élève du Collège Saint-Joseph de Hull a d’abord exploré l’univers technique de la régie à Radio-Canada à Montréal et a ensuite parcouru les plateaux de 100 génies et de Bonsoir bonsoir!

Sa soif d’apprendre l’a guidée jusqu’aux réunions de Céline Galipeau, lui a permis de suivre son «modèle» en coiffure et en maquillage et à l’assister jusqu’à 23h au tournage du Téléjournal.

«J’étais assise dans la chaise de Patrice Roy en regardant Le Téléjournal en direct.»

—  Éliane Auger-Plourde

Éliane Auger-Plourde a aussi eu la possibilité de rencontrer plusieurs journalistes qu’elle écoute «souvent en famille», dont Tamara Altéresco.

«J’ai eu une longue discussion de 30 minutes avec elle. Elle était en Russie quand la guerre a commencé et elle m’a tout raconté comment elle avait fui.»

Impressionnée par la capacité des journalistes et de toute l’équipe du Téléjournal à s’adapter rapidement, à travailler sous pression et à leur sens de l’organisation, Éliane Auger-Plourde dit mieux comprendre maintenant que chaque seconde compte dans le métier de journaliste.

«Il y a des télés partout. Ça m’a appris que c’est important de suivre l’information chaque seconde parce que tout change tout le temps.»

Malgré le rythme parfois effréné de l’actualité, Éliane Auger-Plourde ne s’inquiète pas. Elle sait qu’elle «ne va pas s’ennuyer ou s’endormir» en pratiquant ce métier parce qu’elle sera motivée par «un lieu de travail captivant, entraînant où tout bouge» vite.

Éliane Auger-Plourde a remporté le prix jeune journaliste aux finales régionales de Secondaire en spectacle.

«J’étais là quand c’était le sous-marin Titan et qu’il ne restait que quelques heures d’oxygène. L’information changeait tout le temps. C’était aussi les feux de forêt. En réunion, c’était de quoi on parle et de quoi on ne parle pas. C’était vraiment intéressant.»

Éliane Auger-Plourde a aussi accueilli les conseils de Céline Galipeau qui lui a surtout expliqué ce à quoi ressemblait son quotidien. Véritable source d’inspiration pour elle, les yeux de la jeune fille brillent d’admiration pour la figure familière du petit écran depuis de nombreuses années.

«Elle était tellement gentille, c’est une femme exceptionnelle. Elle a donné beaucoup de son temps pour me parler. Elle m’a montré sa patience. Mais voir comment ça se passe sur le plateau pendant des moments stressants, tout le monde a été gentil et ouvert. Toute l’équipe était très touchée quand elle a reçu le courriel de ma mère. Je pense que c’est plus rare que c’est des jeunes qui s’intéressent à ce qu’ils font.»

Éliane Auger-Plourde affirme maintenant sans aucun doute qu’elle travaillera dans le milieu journalistique ou dans les communications plus tard.

«Tout ce qui tourne autour de l’aide humanitaire, des communications, des relations internationales. Ça me confirme que je ne vais pas étudier en chimie ou dans la construction. En plus, j’ai vu l’ambiance d’une équipe où tout le monde est chaleureux. Ce qui m’intéresse, c’est le terrain.»