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Série «Loto-Méno»: «on m’en parle encore tous les jours», affirme Véronique Cloutier

Véronique Cloutier
Photo courtoisie


Véronique Cloutier s’est confiée sur le sentiment de fierté qui l’habite depuis la sortie de sa série documentaire Loto-Méno, mais aussi sur son syndrome de l’imposteur. 

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«Ce que j’ai fait, c’est que j’ai mis de l’avant le sujet de la ménopause et j’ai propulsé les demandes de la Dre Sylvie Demers. Par contre, il ne faut pas oublier qu’elle menait ce combat depuis très longtemps avant moi. Ce n’est pas mon combat», a affirmé Véro lors d’une entrevue avec Sophie Durocher à QUB radio.

Le 25 mai dernier, le ministre de la Santé, Christian Dubé, annonçait avoir facilité l’accès à l’hormonothérapie en permettant que deux hormones soient désormais couvertes par le Régime général d’assurance médicaments du Québec.

C’était environ 260 000 femmes qui avaient signé la pétition intitulée «Loto-Méno: Pour l'accès à une hormonothérapie bio-identique», pétition lancée après la diffusion du documentaire Loto-Méno à Radio-Canada.

Plus d’un an et demi après sa sortie, le documentaire d’opinion fait encore beaucoup réagir.

«La série est sortie en juin 2021, et depuis je reçois chaque jour des témoignages de femmes qui me parlent de Loto-Méno. L’impact est grand et présent. Ça me touche tellement et ça me bouleverse à la fois, car je l’ai fait pour ça. Les femmes se sentent maintenant moins seules et se reconnaissent», a avancé Véronique sur les ondes de QUB radio.

Moins de stéréotypes envers les femmes ménopausées

«Avant, c’était des moqueries, des propos discriminatoires comme «la bonne femme est ménopausée, bête, elle a chaud». Maintenant, on comprend la souffrance que ça peut cacher, la ménopause.»

La populaire animatrice télé a rappelé que le plus difficile pour une femme qui traverse la ménopause, c’est de ne plus se reconnaître, de ne plus s’aimer quand elle se regarde dans le miroir, de ne plus avoir confiance en elle.

«J’ai souvent dit à mon mari lorsque j’étais dans ma périménopause: “je déteste la femme que je deviens”. C’est à force de conflits et de discussions que j’ai compris que c’était moi le problème. Tout est allé mieux quand j’ai mis des mots sur comment je me sentais», a expliqué avec émotion Véronique Cloutier.

Véronique Cloutier a accordé une entrevue à Sophie Durocher à l'occasion de la sortie du numéro hors série du magazine Véro portant sur la ménopause.

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