A l’occasion de la sortie de son nouvel album « Dignes, dingues, donc… », Véronique Sanson s’est confiée sans langue de bois  au magazine « Gala », dans un numéro paru hier. Elle est notamment revenue sur une période difficile de sa vie : le moment où elle a sombré dans l’alcoolisme. « Quand un homme boit, on dit que c’est un bon vivant. Une femme qui boit, en revanche, c’est honteux et d’autant plus terrible à cause du secret », a-t-elle déclaré. La chanteuse a également évoqué son engagement auprès des femmes souffrant du même mal : « J’ai passé des heures au téléphone avec des inconnues et j’ai été soutien aux Alcooliques Anonymes ». Fustigeant « le voyeurisme et les questions  insidieuses » des médias autour de son action, elle a expliqué avoir voulu « rendre tout l’amour qu’elle avait reçu ». Cet engagement auprès des femmes alcooliques lui tenait trop à cœur, elle ne pouvait y renoncer. 

Le manque de parité est « abominablement dégueulasse »

Véronique Sanson est également revenue sur son adolescence. Elle a reconnu avoir eu beaucoup de chance, ses parents l’ayant toujours encouragée à vivre pleinement sa passion. Contrairement à la majorité des jeunes femmes de l’époque, dont les mères « ne pensaient qu’à les marier, de préférence avec de bons partis. » La chanteuse a aussi abordé la problématique des rapports hommes-femmes, sans parler de féminisme, car elle « n’aime pas ce mot ». Et elle a un avis très tranché sur la question: « C’est abominablement dégueulasse qu’à travail égal, les femmes n’aient pas le même salaire que les hommes ». Mais, selon elle, avant le problème de la parité, « Il y a celui de la détestation des hommes pour les femmes […] Pour eux, une femme c’est trop de choses qu’ils ne maîtrisent pas ».