Elle était une star du Seaquarium de Miami, la coqueluche des foules applaudissant ses sauts et ses acrobaties. Lolita, connue aussi sous le nom de Tokitae, est morte vendredi 19 août “à l’âge, pense-t-on, de 57 ans”, rapporte le Miami Herald qui lui rend hommage deux jours plus tard en lui consacrant toute sa une. Dans un communiqué, le Seaquarium a fait état de problèmes rénaux, avant de lui rendre, lui aussi, hommage.
Lolita était plus qu’une simple bête de foire. Depuis plusieurs années, elle était devenue le symbole des cétacés gardés en captivité pour le seul bon plaisir des humains. “Pour ceux qui l’ont capturée dans l’océan Pacifique en 1970, elle était une simple marchandise des profondeurs - une jeune orque arrachée à sa mère et vendue comme esclave pour divertir les foules”, écrit ainsi le Sunday Times.
“Mais pour la nation Lummi, le peuple indigène de l’État de Washington, elle était Sk’aliCh’elh-tenaut - Sk’ali en abrégé - ou Tokitae et était considérée comme ‘notre parente sous l’eau’.” Tokitae, une formule de salutation en langue salis
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