Relance de l’industrie aérienne

L’OACI plaide pour un passeport vaccinal uniforme

Si un document de type passeport vaccinal peut jouer un rôle pour la relance de l’industrie aérienne, l’uniformisation doit être au cœur de sa mise en place, fait valoir l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), qui souhaite pouvoir contribuer à cet effort. Invitée par le Conseil des relations internationales de Montréal, mercredi, sa secrétaire générale, Fang Liu, a traité de ce thème en plaidant pour une collaboration à l’échelle internationale. « J’espère qu’il y aura une étroite coopération avec l’Organisation mondiale de la santé, les pays et l’industrie afin de faciliter les déplacements à travers le monde grâce à un document sécuritaire et facile à utiliser », a-t-elle affirmé dans le cadre de ses échanges avec le président-directeur général d’Aéroports de Montréal, Philippe Rainville. — Julien Arsenault, La Presse

Usine Dare de Saint-Lambert

Des logements en lieu et place des biscuits Whippet

La société Pur Immobilia se porte acquéreur de l’usine Dare de Saint-Lambert, là où l’on a cuisiné les biscuits Whippet ces dernières années.

Dare avait annoncé le transfert de la production des célèbres biscuits à la guimauve et au chocolat en Ontario et la fermeture définitive de son usine de Saint-Lambert. D’abord prévue pour 2020, la cessation de la production a été reportée à l’automne 2021. À l’heure où l’on se parle, ses voisins peuvent encore humer le parfum réconfortant des gâteries fraîchement sorties du four.

Fondé en 2008, le promoteur est connu pour ses projets Market, à Laval, Gardenville, dans le Vieux-Longueuil, et Lum Pur Fleuve, à Brossard. À Saint-Lambert, Pur fait coup double puisqu’il mettra en valeur à la fois le terrain de Dare et le terrain de la rue Saint-Charles occupé jusqu’à novembre 2019 par la quincaillerie Rona.

« Nous avons une entente de développement et de partenariat avec la famille Doucet pour leur terrain [ex-Rona] et le terrain de Dare, et nous avons une offre d’achat formelle acceptée pour le terrain de l’usine Dare. »

—Yann Lapointe, coprésident de la société Pur Immobilia

La vente de Dare se fait avec le concours du courtier Daniel Garant, de CBRE. Les conditions entourant ces deux transactions n’ont pas été dévoilées.

L’idée est de construire du logement locatif, des copropriétés divises et des maisons en rangée en tout respect avec les grandes lignes du programme particulier d’urbanisme de la rue Saint-Charles que la Ville de Saint-Lambert a déposé, mais qui n’est pas encore adopté. Il y aura aussi des commerces de proximité.

« L’opportunité de revitaliser et de transformer cette zone industrielle et l’îlot de chaleur en quartier résidentiel est une occasion unique pour la Ville de Saint-Lambert de proposer un nouveau quartier, à proximité de la gare de train et de la rue Victoria », dit M. Lapointe dans un communiqué.

Le promoteur a surtout à cœur de ne rien brusquer. « On va faire des rencontres », prend soin de souligner Philippe Bernard, coprésident et fondateur de Pur Immobilia. « On va écouter les aspirations et les suggestions des citoyens pour ces deux terrains. On parle ici probablement du plus gros projet de redéveloppement immobilier à Saint-Lambert. On veut que ça se fasse de la bonne façon », poursuit M. Bernard, dont la résidence principale se trouve dans cette ville de la Rive-Sud, à la hauteur du pont Victoria.

Les informations concernant le futur lotissement se font rares pour le moment. « C’est trop tôt pour donner un chiffre précis », dit M. Lapointe. On parle de plus de 200 logements sur deux terrains de 320 000 pieds carrés chacun. Les deux lots sont séparés par un terrain de baseball.

La hauteur prévue des immeubles sera de 2 ou 3 étages le long des rues et jusqu’à 8 étages le long de la voie ferrée, à 30 mètres de celle-ci.

L’implantation au sol des futurs bâtiments occupera 50 % seulement de la surface du terrain, ce qui fait la part belle aux espaces verts et à l’agriculture urbaine. « On est déjà en discussion avec une firme spécialisée en agriculture urbaine pour que ça soit quelque chose de concret et [qu’on puisse] réellement produire des légumes sur le site », dit M. Bernard.

Le promoteur exprime le souhait de commencer la construction en 2022, mais il est surtout soucieux de respecter le rythme de la Ville.

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