« Ma mère veille sur moi » - Asada
Mao Asada au Grand Prix de Moscou
Photo : AFP / YURI KADOBNOV
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Japonaise Mao Asada n'a pas réussi à revenir à temps. Elle avait quitté Québec jeudi pour retourner au chevet de sa mère, mais elle est arrivée trop tard à Nagoya.
La double championne du monde en 2008 et en 2010 a perdu sa mère vendredi, elle qui l'accompagnait dans toutes ses compétitions. Elle est déterminée à continuer à patiner pour aller chercher la médaille d'or olympique.
« Ma mère sera satisfaite que je ne cesse jamais de faire ce que je dois pour réaliser mon rêve, comme je l'ai promis à ma famille lorsqu'elle était en vie, a-t-elle indiqué dans un communiqué publié par son agent, la société IMG.
« C'est pourquoi je vais travailler dur à l'entraînement comme avant. C'est encore difficile de croire qu'elle est partie, mais je sens qu'elle veille sur moi, de plus près que jamais », a-t-elle ajouté.
Asada ne modifiera pas son programme d'entraînement et de compétitions, a confirmé son agent. Elle se prépare pour le Championnat du Japon la semaine prochaine, compétition de qualification pour le Championnat du monde, en mars à Nice (France).
Elle vise la médaille d'or à Sotchi en Russie en 2014, après avoir gagné la médaille d'argent à Vancouver en 2010, derrière la Sud-Coréenne Kim Yu-na.
C'est sa mère qui l'a poussée vers le patinage quand elle avait cinq ans, et elle l'a ensuite accompagnée à chaque stade de sa carrière.
Mao Asada a remporté le Grand Prix en 2005 à l'âge de 15 ans. Elle n'a pas pu participer aux Jeux de 2006, car elle était trop jeune. Elle a encore gagné le Grand Prix en 2008, et le titre mondial la même année, puis en 2010.
Après un début de saison 2010-2011 difficile, elle a fini au 2e rang du Trophée NHK, à Sapporo, au Japon. Elle a ensuite gagné la Coupe de Russie, pour atteindre la finale des Grands Prix à Québec.