•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

ArchivesLes Jardins de Métis, bijou horticole de la Gaspésie

Vue d'une allée où se côtoient fleurs et conifères aux Jardins de Métis.

Les Jardins de Métis constituent une visite incontournable lorsqu'on visite le Bas-Saint-Laurent–Gaspésie.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Lieu touristique incontournable en Gaspésie, les Jardins de Métis accueillent des milliers de visiteurs chaque année. Nos journalistes nous ont fait découvrir, au cours des années, ces jardins situés à Grand-Métis et considérés parmi les plus beaux du monde.

Des jardins surprenants

Nombreux sont les touristes pour qui faire la Gaspésie signifie seulement se rendre à Percé le plus vite possible. Ils risquent alors de rater une des plus belles attractions de la région, les Jardins de Métis.

Une citation de Paul Toutant

Guylaina, Brazilian Vibe

À l’été 1983, le journaliste Paul Toutant se rend en tournée dans le Bas-Saint-Laurent. Il en rapporte un reportage qu’il a tourné aux Jardins de Métis et qui est présenté au Téléjournal du 8 août 1983.

Les Jardins de Métis surprennent à bien des égards. Leur situation d’abord : ils se trouvent à une latitude plutôt septentrionale.

Mais l’endroit jouit d’un microclimat qui permet la culture de plusieurs plantes que l’on retrouve d’habitude plus au sud.

Celles-ci avoisinent les espèces indigènes pour donner un spectacle horticole hors de l’ordinaire pour ces contrées nordiques.

Cela explique que l’on recense dans les Jardins de Métis plus de 500 variétés de plantes et de fleurs.

Parmi celles-ci, notons le pavot bleu qui est devenu l’emblème des lieux.

On retrouve également des espèces exotiques comme le saule de Bock et l’érable rouge, qui existe surtout en Chine et au Japon.

Les insectes, dont les abeilles, abondent dans ces jardins.

Paul Toutant, qui possède un bon sens de l’humour, nous amène à partager pendant quelques secondes la vision que doivent avoir ces vaillantes butineuses de ce paradis floral.

L’effet est décoiffant.

Visite des lieux

Guylaina, Brazilian Vibe

Quelques mois plus tard, l’émission La semaine verte nous invite à son tour à découvrir les Jardins de Métis. L’animateur Yvon Leblanc nous présente le 8 janvier 1984 une entrevue réalisée avec Fernand Lavoie, contremaître horticulteur.

Fernand Lavoie nous décrit l'endroit où il travaille. Celui-ci est découpé en six secteurs vedettes.

Un de ces secteurs, l’allée royale, est dessiné à l’anglaise.

D’autres sections vont mettre de l'avant les rhododendrons ou encore les plantes indigènes aquatiques dans un plan d’eau qui vient juste d’être aménagé.

Un camp de pêche transformé en Éden

Les Jardins de Métis sont l’œuvre d’une riche héritière, Elsie Reford.

Photographie d'Elsie Reford au milieu de son jardin à Grand-Métis.

Les Jardins de Métis sont un bijou du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie.

Photo : Inconnue

Son arrière-petit-fils, Alexander Reford, nous raconte son histoire le 17 mars 2010 à l’émission C’est ça la vie, lors d’une entrevue que réalise le journaliste Normand Latour.

Un peu après la Première Guerre mondiale, Elsie Reford reçoit en héritage la Villa Estevan. C'est le camp de pêche que son richissime oncle George Stephen, un des fondateurs du Canadien Pacific, possède à Grand-Métis.

Cet endroit de villégiature, Elsie Reford le connaît depuis qu’elle est enfant.

L’héritière est aussi une botaniste remarquable. Elle est notamment membre de la très prestigieuse et très exclusive Société royale d’horticulture de Londres.

À l’été 1928, Elsie Reford, immobilisée par la maladie, décide de remanier le camp de pêche de fond en comble.

Ses connaissances horticoles lui font comprendre l’énorme potentiel que possède le site.

Le climat frais offre la possibilité de longues floraisons.

Le mur d’épinettes blanches qui entoure la propriété et la toponymie de l’endroit créent un écrin protecteur qui favorise l’éclosion de plantes habituées à des climats plus chauds.

Elsie Reford aménagera son jardin sans relâche jusqu’en 1958, où elle vient pour une dernière fois à Métis.

En 30 ans, elle a transformé l’ancien camp de pêche de son oncle en Éden.

Elle lègue ce domaine à son fils, qui n’a pas du tout le pouce vert.

En 1961, celui-ci vend les Jardins de Métis au gouvernement du Québec, qui en sera le propriétaire pendant 33 ans.

C’est l’arrière-petit-fils d’Elsie Reford, Alexander, et une société à but non lucratif, les Ateliers Plein Soleil de Mont-Joli, qui reprennent la propriété en 1994 lorsque l’État québécois veut la privatiser.

Durant cette période, les Jardins de Métis développent une mission d’éducation et d’exploration de l’horticulture contemporaine que représente pleinement le Festival international de jardins.

Les Jardins de Métis sont considérés parmi les plus remarquables du monde. C’est un rendez-vous incontournable dans le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie pour les horticulteurs et autres amateurs de beauté.

Encore plus de nos archives

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.