Un wagon de métro s’arrête aux Jardins de Métis
L'ancien wagon de la STM est installé à l'entrée des Jardins de Métis
Photo : Radio-Canada / Simon Turcotte
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les Jardins de Métis hébergent désormais une des anciennes voitures du métro de Montréal, au milieu de leurs plates-bandes, curiosité s'ajoutant à plusieurs expositions temporaires mettant en vedette des artistes de la région.
Un texte de Laurence Gallant
L'imposante pièce, qui a été directement transportée aux Jardins de Métis il y a quelques semaines, servira de lieu d'exposition et d'échange pour le public et pour les artistes.
Le directeur des Jardins de Métis, Alexander Reford, croit que cette installation est appelée à susciter l'étonnement chez les visiteurs.
L’équipe horticole est en train d’aménager ce wagon qui a comme crashé littéralement dans nos plates-bandes.
La voiture de métro se retrouve pour la première fois en plein-air
Photo : Radio-Canada
Les Jardins de Métis font partie des sept lauréats appelés à recycler les anciens wagons de la métropole, après avoir participé à un appel de projets de la Société des transports de Montréal.
Le wagon sera officiellement inauguré le 18 juin prochain.
Les Phénomènes de Stéphanie Pelletier et Baptiste Grison
Les Jardins de Métis accueillent également une nouvelle exposition en plein air alliant littérature et photographie, avec la collaboration du Musée régional de Rimouski.
Cet été, les photographies de l'artiste de Trois-Pistoles Baptiste Grison se marient aux mots de l'écrivaine mitissienne Stéphanie Pelletier pour créer l'exposition Phénomènes, présentée sur une structure en aluminium à l'entrée des Jardins.
Baptiste Grison propose une série de cargos, captés à sa fenêtre, à Trois-Pistoles
Photo : Radio-Canada / Simon Turcotte
Le photographe Baptiste Grison présente une série d’observations de cargos, réalisées à travers une lunette terrestre, à sa fenêtre.
Ça donne des images avec une qualité optique avec beaucoup de déformations, de saletés sur les images. […] Ça fait des images un petit peu irréelles, assez mal définies, mais qui gagnent beaucoup en poésie.
De son côté, Stéphanie Pelletier s’est inspirée des photographies de M. Grison, en s’imaginant une journée dans la peau de l’artiste « espionnant » les cargos en attente, à quatre kilomètres de sa fenêtre, sur le bord du fleuve.
Stéphanie Pelletier lors du vernissage de l'exposition « Phénomènes »
Photo : Radio-Canada
J’ai eu envie d’écrire un texte-fleuve, pour porter ses bateaux, donc c’est l’idée de faire flotter les bateaux de Baptiste sur mon travail.
L’exposition est réalisée sous le commissariat d’Ève de Garie-Lamanque, du Musée régional de Rimouski.
De plus, les Curiosités forestières de l’artiste rimouskoise Fernande Forest ornent le mur de l’accueil des Jardins ainsi que la Maison ERE 132.
Les végétaux « artistiquement modifiés » de Fernande Forest
Photo : Radio-Canada
L'exposition présente des végétaux inusités conçus par le biais de photomontages, imprimés en grand format.