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Amanite vireuse
Amanita virosa
Comestibilité
M - G

Dès qu’on est en présence d’un champignon entièrement blanc, une lumière danger mortel doit s’allumer. Même si plusieurs auteurs répètent qu’il n’y a aucun champignon toxique dans la forêt boréale, l’amanite vireuse est présente loin vers le nord, probablement jusqu’à la limite des arbres. Lorsqu’une excursion est organisée en fin d’été, presque tous les participants reviennent avec des amanites vireuses dans leurs paniers. Pendant cette période, des personnes font le tour de leur village pour enlever les amanites vireuses des pelouses afin d’éviter qu’il y ait des empoisonnements chez les enfants. Une intoxication à l’amanite vireuse (et les espèces qui lui sont apparentées) est toujours très grave, car les symptômes apparaissent six heures après la consommation et le poison s’est déjà introduit dans l’organisme. Aujourd’hui, avec un traitement approprié, les personnes n’en meurent pas, mais des séquelles graves sont permanentes.

Les amanites naissent dans une enveloppe ressemblant à un œuf sans coquille 1. Avec la croissance du pied, cette enveloppe se brise 2. La partie supérieure du voile demeure accolée au chapeau, tandis qu’on peut voir au haut du bulbe du pied l’endroit par où le chapeau est sorti 2 7; on appelle cette membrane la volve.

Les restes du voile secondaire, qu’on appelle l’anneau 4 5, sont généralement bien visibles sur le pied. Mais il arrive qu’il n’en reste que des traces(6).

La volve qui entoure le pied devrait être toujours présente, car il s’agit d’un critère important pour identifier les amanites; mais il arrive qu’elle soit très peu visible et qu’il n’en reste que des traces(8).

Rien de tel qu’une photo de famille 9 10 pour illustrer les formes que prend ce champignon. L’amanite vireuse devrait être le premier champignon qu’on apprend à reconnaitre avec certitude.

Photos: Fernand Miron, École forestière de La Tuque, Jean-Paul Paradis.

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